Annabelle Larcheveque

Annabelle est tombée très tôt dans la marmite de la poésie. Elle en aime tous les contours, tous les angles, ça lui donne du souffle dans la peau. 

Le poétique n'est pas ce qu'on en dit. C'est un feu que tout le monde porte en soi, qui irrigue le vivant, bien au-delà des mots. C'est une manière de penser, d'agir, d'arpenter le monde et les choses, de toute sa présence. 

Annabelle écrit, et fait écrire les autres. Elle participe à des projets pluridisciplinaires, expérimente, anime, palpite, écoute, et veut mettre sa plume au service de tout, pour faire entrer le public en poésie.

Son élan se conjugue avec celui de l'éducation populaire et de la médiation, pour propager et partager partout et avec tous. S'émerveiller, s'émanciper, imaginer ensemble un monde plus vivable.

À l'origine d'un poème, souvent, quelques mots lui coulent dans la tête. Comme un appel. Puis vient la pulsation des phrases, les images, les sensations et les pensées. Ça se déplie, s'entremêle, et se répond, pour former une matière, de sens et de sons. 

Elle a participé à plusieurs projets (notamment Dijon Vu Par avec le photographe Pascal Reydet et ses textes ont été affichés au festival Le Balabar.) Elle publie cette année son premier recueil aux éditions Les souffleurs de vers.